20.01.2019

#62 Olivier GOY - October et 123 IM - Comment faire fortune en prêtant de l’argent

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Olivier GOY – CEO October

Olivier GOY, c’est du super lourd. C’est ce que je me suis dit au bout de 10 minutes d’interview avec lui derrière les micros de Génération Do It Yourself.

Pour la faire courte : le mec a inventé le financement participatif d’entreprises en 2001 en France avec 123 investment managers (ex 123Ventures). Tout simplement.

Ses débuts à October

Aujourd’hui, il dirige October (anciennement Lendix), qui propose aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises, avec des taux d’intérêts défiant toute concurrence.

D’ailleurs, pour vous, fidèles auditeurs du podcast #GDIY, October vous offre votre premier prêt de 20€ qui seront directement versés sur votre compte pour 200€ abondés (par CB ou virement).

Pour ce faire, il suffit de :

  1. Vous rendre sur ce lien : https://app.october.eu/signup
  2. Renseigner le code “ cosavostra “ dans l’encadré PARRAIN du formulaire d’inscription

Pour information 20€ constitue le minimum de prêt sur October.

Olivier pèse lourd, non seulement avec les 1,3 milliards d’euros sous gestion sur 123IM, mais surtout par son expérience dans le financement de startups (x80 sur le million investi dans Critéo…). C’est cette expérience qu’il nous partage dans cet épisode de Génération Do It Yourself.

Quand tu es entrepreneur depuis l’âge de 26 ans et que tu t’es frotté au monde de la finance, des banques et des fonds d’investissements aussi prématurément, tu te prends certes des claques, mais si tu arrives à les surmonter, tu deviens invincible.

“Je considère que c’est une chance de ne pas avoir fait de grande école, ça m’a permis de sortir des sentiers battus.”

Avec Olivier, on parle d’argent, d’investissement, de levées de fonds, de différentes formes de “crowd funding”, les prêts, le don, le capital. On parle aussi de faillite, de crise ou encore de fraude…

“Ce n’est pas la terre entière qui est malhonnête, mais c’est 1% de la terre entière qui l’est de façon répétitive… Il ne faut pas les laisser en totale impunité.”

Olivier me raconte comment il tombe amoureux du capital risque et de la tech après un premier stage à Paris MGT (clin d’oeil à David Salabi). Comment il se fait gentiment chasser de Partech au bout de 9 mois, avec pour prime de départ un bureau et un stagiaire (pour continuer à bosser à mi-temps). Et en quoi c’est différent d’entreprendre à 26 ans ou à 40 ans.

Quand tu montes une startup à 26 ans, tu es courageux, mais ta naïveté peut te coûter cher :

  • Lancement de 123 IM alors qu’on te dit d’aller voir ailleurs : comment proposer aux investisseurs particuliers de diversifier leur patrimoine en investissant autrement : le private equity 2.0
  • Mal calculer son lancement (4 septembre 2001). 200 000 euros dépensés, 30 000 docs envoyés et… 0 retours.
  • Réussir à faire une première levée de 2 millions d’euros et se remettre sur pieds.
  • Se prendre la crise de 2008 en pleine face et faire plein d’erreurs d’investissement.
  • Mentir à son banquier pour emprunter 3x 80 000 euros en prétendant vouloir acheter une voiture de sport alors que c’est pour rembourser ses dettes.

2 leçons de cette période : ne pas être le premier à faillir — sinon on est pointé du doigt. Et ne pas faillir plus que la moyenne.

Aujourd’hui, 123 investment managers a 17 ans, compte une équipe de 10 personnes, génère plus de 45 Millions d’Euros de CA et a plus de 70 000 clients. Son tout premier stagiaire Xavier Anthonioz est devenu aujourd’hui son président du directoire.

Quand tu montes une startup à 40 ans, tu es plus prudent même si tu as un carnet d’adresse bien fourni :

  • Voir le décret d’ouverture du pret (2014) comme une opportunité et en profiter pour lancer October : plateforme de prêts qui permet aux investisseurs particuliers et institutionnels de prêter entre 20 et 2 000 euros aux PME, TPE.. (pas aux startups)
  • Réussir à lever 51 Millions d’Euros en un premier tour de table en 24h.
  • Participer à la lutte contre les tentatives de fraudes: mener l’enquête, récupérer 500 000 euros et mettre 3 fraudeurs en prison.
  • Investir son propre cash pour être toujours conscient des risques et des enjeux.

Aujourd’hui, October prête de l’argent aux banques et collabore même avec certaines d’entre elles grâce à son service conçu pour être complémentaire aux prêts bancaires. Sa difficulté n’est plus de trouver des prêteurs mais de trouver à qui prêter.

“Une entreprise ne peut fonctionner qu’en recrutant des gens qui sont meilleurs qu’elle : plus intelligents et plus compétents dans leurs domaines respectifs.”

Pour finir, Olivier nous partage en exclu sur ce podcast ses conseils, applicable à 26 ou 40 ans :

  • Fuir les personnes qui n’affichent pas de résilience
  • Pardonner l’erreur technique
  • Ne pas avoir peur de regarder ce que font les concurrents et ne pas hésiter à les copier

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Et surtout sur téléchargez l’application d’October.eu


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